Spawn #220: 20th Anniversary Collector's Special : mon avis

Il y a une semaine et demi, le créateur de votre blog favori iSpawn s’est rendu à la Comic Con’ de Paris.

Bien entendu, rencontrer l’actuel artiste de la série Spawn Szymon Kudranski était dans ses plans.

Résultat, iSpawn m’a envoyé un petit cadeau qui ne peut que me faire bondir de joie : rien de moins que le Spawn #220: 20th Anniversary Collector’s Special dédicacé à mon nom par Szymon Kudranski !

Je remercie les deux estimés gaillards au passage, et vous propose ci-dessous ma chronique de ce comic. Rassurez-vous, je vous garanti que cet article est SANS SPOILERS.

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Spawn #220: 20th Anniversary Collector’s Special :

sorti le mercredi 6 juin 2012 - 40 pages (dont 22 de BD) - noir et blanc

limité à 7 500 exemplaires - 4.99 $ - couverture de Szymon Kudranski

Histoire : Todd McFarlane & Jonathan David Goff

Dialogues : Todd McFarlane

Dessin : Szymon Kudranski

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Le pitch :

Jim Downing a longtemps été un homme perdu… égaré dans son passé oublié, traqué de partout et manipulé par des forces échappant à son contrôle. Plus maintenant. Avec son passé se révélant enfin et une pleine compréhension de l'homme qu'il était autrefois enfin à portée, Jim embrasse toute la puissance de ses pouvoirs infernaux et peut résoudre un mystère qui a des liens avec le noyau dur de l'univers de Spawn.

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Mon avis :

Il s’agit de la version noir et blanc de l’épisode anniversaire Spawn #220. Pour fêter les 20 ans de sa création, Todd McFarlane a eu l’idée de demander à Szymon Kudranski de suivre la mise en page du Spawn #1. Les parallèles sont assez croustillants, d’ailleurs. Ce nouvel épisode est comme les autres depuis le #185 et la reprise de la série par son créateur : l’action est lente, il ne se passe pas grand-chose, mais le texte est dense. Huit épisodes séparent celui-ci de là où on en est en VF. On constate que les évènements ont continué leur petit bonhomme de chemin. La psyché de Jim Downing est plus solide, son costume a évolué, son passé se dévoile petit à petit en effaçant au fur et à mesure des zones d’ombre, et son statut aux yeux du monde est plus messianique que jamais. On ne peut pas dire que ça avance des masses dans cet épisode, mais il offre une bien intéressante cartographie de l’état actuel de la série. Le scénario, greffé sur la mise en page du #1, se lit avec intérêt. Todd McFarlane maîtrise bien son sujet, tout comme Szymon Kudranski, qui tout en gardant un œil sur le travail passé de son patron, offre quelque chose de bien différent. L’alliance des deux donne un résultat remarquablement réussi.

Les points forts de ce Spawn #220, mis à part le retour des commentaires des journaux télévisés et du décompte des pouvoirs de Spawn, restent des fragments de flashbacks semblant lier toutes les bribes d’explications croisées ça et là dans les précédents épisodes, et l’apparition en toute dernière case d’un personnage qui n’avait pas pointé le bout de son nez depuis belle lurette (surprise garantie) !

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Les bonus sont fournis : un texte de Todd McFarlane prenant la mesure des creator-owned (une page), une interview de lui-même par Jennifer Cassidy où il explique les parti-pris de Spawn #1 (quatre pages), une frise avec les évènements éditoriaux majeurs de 20 ans de Spawn (quatre pages), les 220 couvertures des 220 épisodes (deux pages) et enfin une illustration de Clayton Crain re-créant le poster de Todd McFarlane & Ken Steacy inséré dans Spawn #1 (deux pages).

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En bref, ce numéro anniversaire bénéficie d’une réalisation soignée et inspirée, que cela soit la BD elle-même, qui fonctionne bien, ou les bonus, pertinents et instructifs. Quelques petits regrets tout de même : le coloriste est crédité alors que c’est en noir et blanc, les deux pages avec les journalistes télé reprennent me semble-t-il les versions de Whilce Portacio au lieu de Szymon Kudranski, il n’y a pas les planches originales de Todd McFarlane pour Spawn #1 comme il était annoncé dans la sollicitation, et l’illustration de Clayton Crain n’est pas en poster central détachable. Quatre petites fausses notes qui ne doivent pas occulter la qualité de tout le reste.